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Galerie Alberta Pane: BRUNO KLADAR - LE REGARD DE CHACUN III - 15 Mar 2013 to 30 Mar 2013

Current Exhibition


15 Mar 2013 to 30 Mar 2013

Galerie Alberta Pane
14 rue Saint-Claude
75003
Paris
France
Europe
T: +33 (0)1 43 06 58 72
F:
M:
W: www.galeriealbertapane.com











Bruno Kladar, Palette (d�pouilles), 2011


Artists in this exhibition: Bruno Kladar


BRUNO KLADAR
LE REGARD DE CHACUN III

14.03.13 | 30.03.13 - Happening (durée 24h) le jeudi 21 mars 2013 à 19h

La galerie Alberta Pane s’est entendue avec Bruno Kladar afin d’ouvrir ses portes pendant 24 heures pour un vernissage qui se présentera sous la forme d’un happening : Le regard de Chacun.

Les seules fois où Bruno Kladar participa à cet happening se situaient dans des lieux éphémères à Paris, la première fois en 1998, puis en 2001. Le procédé est de réaliser préalablement une oeuvre de 300 x 400 cm, à partir de récupération d’affiches en circulation, puis, de la présenter, le soir du vernissage, avec le souhait secret qu’elle « s’ouvrirait » (au sens propre) en pièces, débouchant ainsi sur un autre espace, un autre fait, commun cette fois-ci, aléas des regardeurs invités. Un prix démocratique est alors fixé au cm2.

Comment se positionner devant cette -catastrophe ?- qui viendrait (comme la possibilité de ne jamais venir) ? Comment regarde t-on ? L’oeuvre, s’il y a oeuvre, deviendrait-elle dialectique ? Pourrait-on encore parler d’artistes ? et qui sont les artistes ? Les regardeurs ? Et ne voit-on pas mieux le monde par les yeux des autres ?

Ci-dessous, un texte de Philippe Madec sur ce moment (extrait de KLADAR Le moment où cède ce qui resterait de certain , Ed. Sujet/Objet, 2004, Paris)

« Kladar à quatre mains jamais les mêmes selon ses passagères amitiés esthétiques, repeint tout en puissance le souvenir de Hains pour le sacrifier ce vaste rectangle horizontal de quatre mètres par trois du collage épais et déchiré d’affiches publicitaires superposées récupérées.

Le jour dit, la pièce est accrochée seule.

Elle appelle ; de bouche en oreille les « gens » viennent arrivent pénètrent en silence ; ils la regardent ; une étrange intensité emplit dès lors le lieu ; rien n’est dit, tout semble connu de l’événement en cours ; quelque chose se passe.

L’un ou l’une d’entre eux en vient à s’avancer irrésistiblement, désigne un endroit précis de la pièce et y prétend.

Du doigt tendu il attente à l’oeuvre par une catastrophe plus violente que les tirs à la carabine de Niki de Saint-Phalle.

Exactement sous sa dictée, Kladar délimite puis s’exécute, il incise découpe, désunit ce bout-là de l’ouvrage initial, invente une étrange pièce, et le trop-plein de signes devient une éruption lyrique.

Voilà la pièce véritablement abstraite.

Elle est signée, au dos, par les auteurs, celui qui l’acquiert réglée au centimètre carré, et celui qui ne veut pas qu’on le nomme artiste.

D’autres viendront recueillir les fragments de cette totale occasion plastique, pièces d’angle pièce du centre pièce écornée pièces contenant le vide d’une pièce déjà envolée, possédant ainsi la matière et la procédure à la fois.

À la fin d’un long temps où Kladar a donné à rebours le ballet de l’oeuvre, loin proche haut bas attentif évasif au sol perché, à la demande non pas à la commande du seul regard de chacun, la pièce originelle est minée, par le trop-plein du désir d’oeuvre de l’autre, et par l’aubaine de le satisfaire.

Voilà maintes pièces collectives absolument appropriées et une oeuvre mère, impensée mais bien là, exténuée de tout ce qu’elle a accordé.

Les vides du squelette apparu inventent une nouvelle géographie, un autre rapport à l’espace pictural portant le faceà- face ailleurs, dans une étendue faite d’absence, de dissémination, de correspondance, d’appartenance à une origine commune, bientôt impossible à réincarner . »


Philippe Madec, extrait de Kladar Le moment où cède ce qui resterait de certain , 2004, Ed.Sujet-Objet.


Bruno Kladar est né en 1967 à Paris, où il vit et travaille. En 2010, il exposa son travail au Spazio Thetis à Venise et participa à « Stratifications », exposition collective curatée par Daniele Capra à la Galerie Alberta Pane. En 2008 et 2009, il est présenté par la Galerie 1900- 2000 à Art Basel (Bâle) et à la FIAC (Paris).

www.galeriealbertapane.com






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