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Galerie Alberta Pane: FLORENCE GIRARDEAU - Tout se fige alors - 19 Nov 2011 to 23 Dec 2011 Current Exhibition |
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FLORENCE GIRARDEAU
Tout se fige alors 19.11.11 | 23.12.11 |
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FLORENCE GIRARDEAU Tout se fige alors 19.11.11 | 23.12.11 Vernissage samedi 19 novembre de 16h à 21h Alberta Pane Gallery is pleased to present the first personal exhibition of French artist Florence Girardeau, born in 1980 and graduated from ENSBA in 2005. The title Tout se fige alors (~ So everyhing freezes ) which is insprired by a phrase from Beckett's short story " The lost ones " (1970), seems to evoke a possible danger. Borrowing forms and dynamics from geological science, the pieces collected by the artist - objects, photographs, a video installation and a whole new series of drawings - keep their balance on the limits of stability. Florence Girardeau's work suggests infinitite delocalisations and slow emergences as well as a setting in motion of the regard, at the instance of the myth of Perseus, whose agile vision triumphed over the gorgon Médusa's stonifying eye. The artist's works are elaborated by means of a highly precise technic that generates a fluid and delicate universe, almost undefinable , pushing the spectator to develop his very own system of perception. This topic has always been in the centre of the artist's preoccupations; the experiences of emptiness and plenitude, of the living and mineralic, of emergence and disappearence, incline the ambivalence of every perception whether it be visual or tactile. - La galerie Alberta Pane a le plaisir de présenter la première exposition personnelle de Florence Girardeau, artiste française née en 1980 et diplômée de l’Ensba en 2005. Tout se fige alors - inspiré d’une phrase tirée du texte “Le Dépeupleur” de Samuel Beckett - résonne comme un possible danger. Empruntant formes et dynamiques au domaine de la géologie, les pièces réunies par l’artiste - objet, photographies, installation vidéo ainsi qu’une toute nouvelle série de dessins – se tiennent en équilibre à la limite de la fixité. Le travail de Florence Girardeau suggère d’infimes déplacements, de lents surgissements, ainsi que la mise en mouvement du regard, à l’instar du mythe de Persée, dont la vision mobile triomphe de l’œil pétrificateur de la gorgone Méduse. Les œuvres de l’artiste sont élaborées au moyen d’une technique minutieuse générant un univers fluide et délicat, presque insaisissable, poussant l’observateur à développer son propre système de perception. Celle-ci est depuis toujours au centre des préoccupations de l’artiste. L’expérience du vide et du plein, du vivant et du minéral, de l’apparition et de la disparition, sollicite l’ambigüité de la perception, qu’elle soit visuelle ou tactile. |
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