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frank elbaz: Lure / Leurre - 6 Sept 2008 to 4 Oct 2008 Current Exhibition |
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Kaz Oshiro
Zero Case |
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Lure / Leurre Kristoffer Akselbo Susan Collis Miles Coolidge Sean Edwards Daniel Firman Alicja Kwade Sam Lewitt Kaz Oshiro Damien Roach John Stezaker Vernissage le samedi 6 septembre de 17h � 21h Opening on Saturday September 6th, 5-9pm Exposition jusqu'au 4 octobre 2008 du mardi au samedi de 11h � 19h Exhibition runs through October 4th, 2008 Tuesday-Saturday, 11am-7pm Ne vous fiez pas aux apparences, ceci n�est pas une exposition. Mais plut�t une vaste embuscade plac�e sous tutelle du fameux adage � qui est pris qui croyait prendre �. Le leurre dans l�histoire de l�art charrie avant lui une longue tradition picturale, celle du trompe-l�oeil, des fresques murales et plus r�cemment de l�hyperr�alisme am�ricain. L�exposition � Lure �, inscrite dans le paysage contemporain qui est le n�tre, o� les d�tracteurs de l�art contemporain n�ont de cesse de mettre en doute sa l�gitimit�, fanfaronne avec une s�rie d�oeuvres gigognes dont le sens n�est jamais r�v�l� de prime abord. Au centre du dispositif : la caisse noire de l�exposition, une valise, sign�e Kaz Oshiro s�impose d�embl�e comme un leurre virtuose mais volontairement d�fra�chi, qui donne le ton au reste de l�exposition. Les objets domestiques de l�anglaise Susan Collis par exemple, balais, chevilles et vis cruciformes, tristement insignifiants, se r�v�lent, apr�s un examen minutieux, d�improbables tr�sors sertis de pierres semi pr�cieuses, nacre et or 18 carats. Chez la polonaise Alicja Kwade, il s�agit au contraire d�observer le processus inverse en jouant les alchimistes de pacotille : la poudre rutilante de ses pierres travaill�es par un lapidaire n�est autre qu�un vulgaire amas de graviers pr�lev�s sur les trottoirs de Berlin. L�artifice est tout aussi discret chez l�anglais Damien Roach dont le plateau de table en bois figure entre les lignes la repr�sentation standardis�e de la plan�te Jupiter telle qu�on la repr�sente dans les manuels d�astronomie. Et c�est encore du c�t� du leurre domestique que s�vit Sean Edwards qui pr�sente ici un ensemble de panneaux de contre-plaqu�s et de sacs plastiques peints � la main. De son c�t�, Kristoffer Akselbo, rep�r� l�ann�e derni�re � B�le avec ses toasts � l�effigie de Mona Lisa, rend hommage au verre d�absinthe de Marcel Duchamp avec une pi�ce illusionniste r�alis�e � partir d�images lenticulaires tandis que l�am�ricain Sam Lewitt prolonge cette r�flexion sur la manipulation des images avec une s�rie de quatre pages de magazines lithographi�es. Les deux � photographes � de l�exposition, le canadien Miles Coolidge et ses mises en sc�ne sens dessus dessous et l�artiste John Stezaker qui compose des portraits � double t�tes (� partir de collages d�images en noir et blanc) depuis un tragique accident qui lui a fait perdre le sens du volume, ne jouent quant � eux d�aucun trucage � proprement parler mais r�v�lent au contraire la face cach�e des objets et des figures qui nous environnent. Reste enfin ce myst�rieux visiteur, suspendu et comme en apesanteur. Tout droit sorti des fantasmes de Daniel Firman, il semble nous mettre en garde : ne vous fiez � rien ni � personne�.. |
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