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frank elbaz: TOMISLAV GOTOVAC - "Zagreb, I love you!" - 1 Dec 2012 to 15 Jan 2013 Current Exhibition |
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Tomislav Gotovac
Untitled (Thus we conducted), 1970, printed photos, text and comics on paper, 30,5 x 26,5 cm, Unique |
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TOMISLAV GOTOVAC "Zagreb, I love you!" Commissaire: Zarko Vijatovic Curator: Zarko Vijatovic En collaboration avec L'Institut Tomislav Gotovac et L'Association des Fims Croates In collaboration with the Tomislav Gotovac Institute and the Croatian Fim Association. VERNISSAGE le samedi 1 décembre OPENING on Saturday, December 1st EXPOSITION jusqu'au 15 janvier 2013, du mardi au samedi de 11h à 19h EXHIBITION runs through January 15th, 2013, Tuesday to Saturday, 11am-7pm Communiqué de Presse Pour cette exposition intitulée «Zagreb, je t'aime ! », qui aura lieu du 1er décembre 2012 au 15 janvier 2013, la galerie frank elbaz réunit les oeuvres majeures de l'artiste Tomislav Gotovac. C'est la première rétrospective critique de Tomislav Gotovac dans une galerie européenne. Auteur des premiers happenings et performances en ex-Yougoslavie, Gotovac était un artiste pluridisciplinaire. Il débuta sa carrière en 1960 avec des oeuvres photographiques comme "Les Têtes" puis "Montrer le magazine Elle" en 1962. Cette même année il tourna son premier film expérimental "La Mort". En 1964 et 1965 il réalisa une importante série de collages. Sa personnalité et sa puissance créatrice ont influencé de nombreux artistes et réalisateurs. (Marina Abramovic...) Sur tous les supports utilisés, son oeuvre se réfère à la structure et au langage cinématographique. Il utilisa des citations, des extraits d'images et de la musique, et rendit souvent hommage aux réalisateurs et musiciens qui l'ont inspiré (Godard, Dreyer, Hawks, Billie Holiday etc.). L'exposition s'articule autour de cinq grands axes de son travail : - Collages : Les reliques de son quotidien constituent un montage retraçant sa vie. - Films : Dès 1962 l'artiste réalise les films qui s'inscrivent dans la mouvance des films structurels. Dans La ligne (1964), l'un de ses premiers films, la caméra fixée dans un tram suit juste la ligne des rails. - Corps : D'un physique impressionnant, Gotovac utilisa régulièrement son corps dans ses oeuvres. Comme une sculpture vivante, son corps véhicule le concept. Il est aussi bien le réalisateur que l'acteur et l'objet. - Krajiska 29 : À l'instar de ses actions dans l'espace public, il réalisa aussi un travail plus introspectif dans son espace privé. Après la disparition de ses parents il investit l'appartement hérité qui va au fil du temps devenir une immense installation. - Archives : Pour la diffusion de son travail l'artiste utilisa principalement les journaux. A ses yeux, la publication de ses performances et street-actions ainsi que chaque document relatif à une attitude artistique a la même valeur que le travail lui-même. La diversité de sa démarche artistique est fondée non seulement sur l'observation, l'analyse et synthèse des processus de création, mais aussi sur la dimension sociale et politique qui aboutit à la réalisation d'une production originale au travers de sa propre existence. Tomislav Gotovac s'était fixé comme but d'offrir une expérience en se situant dans une structure contextuelle définie, et ceci avec la plus grande minutie. Bien souvent il dépassa la limite imposée, en quête d'une libération par rapport à la condition humaine. Danka Sosic Press Release The exhibition entitled "Zagreb I Love You!" will take place from 1st December 2012 to 15 January 2013 at galerie frank elbaz, showcasing Tomislav Gotovac's major works. This is the artist's first European critical retrospective. Gotovac was a multidisciplinary artist and a pioneer of former Yugoslavia's happenings and performances. His career began in 1960 with photographic works such as Heads and in 1962, Showing Elle. That same year he shot his first experimental movie, Death. In 1964 he produced a major collage series. His personality and his abundant creative output influenced many artists and directors such as Marina Abramovic. Through a wide spectrum of media, he always referred to the structures and language of cinema. He worked with quotes, image and music excerpts, often paying tribute to directors and musicians that inspired him - Godard, Dreyer, Hawks, Billie Holiday, among others. The exhibition revolves around five major aspects of his work: -- Collages: Remnants from his day-to-day life in the form of a montage spanning his career. -- Films: As early as 1962, the artist directed films that fit in to the Structural film movement. In Straight Line (1964), one of his earliest filmed works, a single camera follows the rails from a tram. -- Body: Gotovac, with his impressive appearance, frequently used his body in his work. Similar to a living sculpture, he conveyed concepts through his own body, becoming simultaneously director, actor and subject. -- Krajiska 29: Following public, outside actions, he moved on to produce more introspective works in his own private space. After his parents passed away he began to occupy the apartment he inherited from them, gradually turning it into a giant installation. -- Archives: The artist mainly publicised his work through the newspapers. He valued the idea of publishing each performance and street action - every single piece of information relating to an art project - as much as the work itself. The diversity of his artistic approach is based not only on observation, analysis and synthesis of creative processes, but also on social and political aspects that went on to influence his original productions throughout his life. Gotovac intended to provide experiences by working within a sharply defined contextual framework. He often went beyond self-imposed limits, in search of a liberation from the human condition. Danka Sosic |
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International contemporary art
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