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Michel Rein: AMERICANS IN NEW YORK 2 Jean-Charles Hue - Tijuana Jarretelle le Diable - 28 Jan 2012 to 25 Feb 2012 Current Exhibition |
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Sharon Hayes
N�e en 1970 � Baltimore, Maryland. Vit et travaille � New York |
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Please scroll down for english version AMERICANS IN NEW YORK 2 LaToya Ruby Frazier, Sharon Hayes, Leigh Ledare cur. Ami Barak 1ST FLOOR Jean-Charles Hue Tijuana Jarretelle le Diable28.01 - 25.02-2012 vernissage samedi 28 janvier 18h-21h Cinq ans après une première exposition sous le même intitulé (AMERICANS IN NEW YORK avec Matthew Day Jackson, Marc Ganzglass, Jill Magid, Laurel Nakadate, Mika Rottenberg) et dans les mêmes murs, voici le temps d’un bis repetita. Mais un même titre ne veut pas forcément dire exposition semblable, ni même une "seconde saison". Le prétexte reste le même, mais la gémellité s'arrête là. New York, incontournable capitale de l’art contemporain, offre toujours une scène revigorée et revivifiée. Dans cette métropole tentaculaire où les artistes affluent de toute part, un constat s’impose : les forces de la globalisation présentes aussi dans le champ de l’art laissent paradoxalement une voie assez large à des horizons culturels qui s’efforcent d’y échapper. New York n’est pas l’Amérique dit-on, mais l’Amérique a besoin de New York pour exister globalement, c’est ce que cette exposition essayera de démontrer sous la forme de quelques tranches d’actualité à fort caractère identitaire. Les trois artistes invités utilisent l'image photographique pour raconter, tour à tour, le lien tendu entre privé et public, entre récit personnel et histoire collective, entre le politique comme combat privé et l’engagement par excellence et la manière dont cela déteint sur la place de la cité. AB LaToya Ruby Frazier explore les relations psychologiques et intergénérationnelles de sa famille par l’intermédiaire de photographies et vidéos où disparaissent les limites entre l’autoportrait et le documentaire social. Prises dans sa ville natale (Braddock, Pennsylvania), les images de l’artiste capturent en parallèle les effets du déclin spectaculaire des anciennes aciéries. À travers un objectif précis, ses oeuvres interrogent le rôle de la dynamique familiale tant sur un plan personnel que dans la société au sens large. Le travail de LaToya Ruby Frazier a été présenté dans de nombreuses expositions collectives, la Triennale du New Museum For Contemporary Art de New York en 2009, Greater New York au PS1 MoMA en 2010 ou encore à la Biennale de Venise et à la Incheon Women Artists' Biennale en 2011, mais aussi dans le cadre de solo shows chez Higher Picture, New York. LaToya Ruby Frazier est sélectionnée pour la biennale du Whitney en 2012. Dans ses performances, vidéos et installations, l’artiste new-yorkaise Sharon Hayes examine le croisement entre l’histoire, la politique, les discours et les manifestations. En mettant en scène des manifestations anachroniques ou spéculatives et en délivrant un discours inspiré par le langage de la politique et de la dramaturgie théâtrale devant des inconnus, l'artiste crée des interventions qui mettent en évidence la tension entre collectif et personnel, fiction et fait historique. Le travail de Sharon Hayes a été présenté dans de nombreuses expositions personnelles, au New Museum For Contemporary Art de New York en 2007, à la Tate Modern de Londres en 2008, à l'Art Institute de Chicago en 2011 et prochainement au Whitney Museum de New York, mais aussi dans le cadre de group shows comme récemment à la Biennale de Venise 2011 ou au Guggenheim de New York. Leigh Ledare utilise la photographie, les archives, le texte et les tabous sociaux pour interroger la subjectivité humaine, le désir et l’image photographique par la même occasion. Il livre un témoignage d’une honnêteté troublante sur l’exploration psychologique et photographique de sa relation unique, et néanmoins subversive, avec sa mère. Leigh Ledare interroge ainsi les limites attendues, en faisant éclater les cadres d’une structure familiale traditionnelle, et émerger une relation atypique et hors norme. Le travail de Leigh Ledare a été présenté dans de nombreuses expositions collectives comme aux Rencontres d'Arles en 2009 et 2010, dans le cadre de Greater New York au PS1 MoMA en 2010, mais aussi dans le cadre de solo shows, notamment au Garage Center For Contemporary Culture de Moscou en 2010 et prochainement au Wiels de Bruxelles. 1ST FLOOR Jean-Charles Hue Tijuana Jarretelle le Diable 28.01 - 25.02-2012 vernissage samedi 28 janvier 18h-21h La galerie Michel Rein est heureuse de présenter la nouvelle œuvre vidéographique de Jean-Charles Hue : Tijuana Jarretelle le Diable (coproduction L’âge d'or et École Nationale Supérieure d'Art de Bourges). Filmée en 2011, lors de son troisième séjour à Tijuana, l’œuvre explore le voisinage et les personnages de ses vidéos de la série Tijuana Carne Viva, exposées à la galerie Michel Rein en janvier 2010 . Je suis rentré, nous dit Jean-Charles Hue, et j’ai raconté mon histoire une bière à la main à mes amis. Ils ont bien compris mes soucis. Eux-mêmes pensent que les choses filent un mauvais coton par ici. Ils disent que c’est dû à l’arrivée de ce couple en ville. El Tuerto (Le Borgne) et sa femme Pretty Eyes. Celle-ci est enceinte jusqu’aux dents, mais cela fait deux ans déjà. Ce qu’ils veulent dire c’est que Pretty Eyes refuse d’accoucher de son mari qui traîne une sale réputation, et ça porte le mauvais œil à la ville. Alors, sans trop savoir pourquoi j’ai commencé à chercher ce couple dans Tijuana comme j’avais cherché David. C’est là que j’ai rencontré cette femme qui vend de la lingerie sexy au Borgne… des cadeaux pour sa femme, Pretty Eyes, qui en est très friande. « Je jarretelle le diable ! » m’a t-elle dit ou quelque chose comme ça ! Dans l’exposition seront également présentées deux photographies La Novia Morena et La Carne es un Arte. À la frontière du documentaire, de la photographie et du cinéma, le travail de Jean-Charles Hue croise plusieurs médiums et disciplines. Ses vidéos immergent le spectateur dans l’atmosphère trouble du monde gitan mais aussi dans la chaleur érotique et la violence larvée de Tijuana. Jean-Charles Hue a bénéficié d’expositions personnelles à la galerie Michel Rein (2004, 2009), au Tallinn Art Hall, Estonie (2011), à l’Espace Croisé, Roubaix (2011), au CCC, Tours (2010), à la Fondation d'entreprise Ricard, Paris (2007). Les œuvres de Jean-Charles Hue ont récemment été exposées au ME collectors room à Berlin, au sein la Collection Antoine de Galbert. Ses films sont régulièrement projetés lors de festivals internationaux, notamment The International Film Festival Rotterdam (2011), le Festival International du documentaire de Marseille (FID, 2010), Hors Pistes, Centre Georges Pompidou, Paris (2011, 2009), LOOP Video Fair, Barcelona (2010, 2006). Son long-métrage La BM du Seigneur (2011) a rencontré un vif succès critique et public, classé parmi les meilleurs films de 2011 (Libération, Le Monde).Un objet-livre prenant la forme d'un calendrier rassemblant une série de photographies de Jean-Charles Hue, sera proposé à la vente pendant l’exposition. Sur une proposition de SAM Art Projets, seize personnalités du monde de l'art se "mettent à nu" devant l'objectif. Cette édition limitée à 200 exemplaires numérotés et signés sera vendue au bénéfice des projets des étudiants de l'Ecole Nationale Supérieure d'Arts Paris-Cergy (ENSAPC). Monographie à paraître : Jean-Charles Hue, Espace Croisé, Roubaix, 2012 En liaison avec l’exposition, Jean-Charles Hue présentera son travail le vendredi 24 février à 15h à l’Ecole des Beaux Arts de Paris (ENSBA) Prochaines expositions à la galerie : Mathew Hale, solo show, 10 - 30.03.2012 1st floor: Dora Garcia, The Beggar's Things, 10 - 30.03.2012 AMERICANS IN NEW YORK 2 LaToya Ruby Frazier, Sharon Hayes, Leigh Ledare cur. Ami Barak 28.01 - 25.02-2012 Opening Saturday January 28, 6-9PM Five years after a first exhibition under the same title (AMERICANS IN NEW YORK with Matthew Day Jackson, Marc Ganzglass, Jill Magid, Laurel Nakadate, Mika Rottenberg) and within the same walls, the time has come for a bis repetita. But the same title does not necessarily mean an analogous exhibition, or even a "second season”. The pretext is the same but the similarity ends there. New York, undeniable capital of contemporary art, still offers a reinvigorated and revitalized scene. In this sprawling metropolis where artists hail from all parts of the globe, one thing must be acknowledged: the forces of globalisation that can also be found in the art world, paradoxically offer a wide berth to opposing cultural horizons. It is said that New York is not America, but America needs New York for its global existence. This is what this show will try to demonstrate through a few slices of today's art steeped in identity. The three guest artists are using the photographic image to tell the tense relationship between the private and the public, between a personal story and a collective history, between politics as a private struggle but also as a commitment for excellence, and the way in which this is transferred towards the cityscape. AB LaToya Ruby Frazier's work explores the psychological connections of intergenerational relationships within her family through photographs and videos that blur the line between self-portraiture and social documentary. Shot in her hometown of Braddock, Pennsylvania, Frazier’s images capture the after-effects of a retired industrial town's dramatic decline. Though her focus is self-specific, her work examines the general role that family dynamics play both on a personal level and in society at large. Her work has been shown in numerous group exhibitions, the New Museum of New York Triennal in 2009, Greater New York at PS1 MoMA in 2010, the Venice Biennale, and the Incheon Women Artists' Biennale in 2011. In addition she has presented solo shows notably at Higher Picture, New York. Latoya Ruby Frazier will take part in the Whitney Biennial 2012. In her performances, videos, and installations, New York-based artist Sharon Hayes examines the intersections between history, politics, speech, and protest. Staging anachronistic and speculative protests, she delivers speeches inspired by the language of politics and the dramaturgy of theater before an anonymous public. She creates interventions that highlight the friction between the collective and the personal, between the construction of fiction and historical fact. Her work has been shown in many solo exhibitions, at the New Museum for Contemporary Art in New York in 2007, the Tate Modern in London in 2008, The Art Institute of Chicago in 2011, to name but a few. In addition she will soon be showing at the Whitney Museum in New York adding to her list of group shows in places including the Venice Biennale 2011 and the Guggenheim, New York. Leigh Ledare uses photography, archival materials, texts, and social taboos to interrogate human subjectivity, desire, and the photographic image. He delivers a testimonial of his personal story with an unsettling honesty by exploring his own psychological and photographic relationship with his mother. His work questions boundaries by shattering the framework of the traditional family structure in placing focus on the atypical and unsettling. His work has been presented in numerous group exhibitions, most notably at the Rencontres d'Arles in 2009, and Greater New York at PS1 MoMA in 2010. His is work has been exhibited in a solo show at the Garage Center for Contemporary Culture at Moscow in 2010, and will soon be presented at Wiels in Brussels. 1ST FLOOR Jean-Charles Hue Tijuana Jarretelle le Diable 28.01 - 25.02-2012 Opening Saturday January 28, 6-9PM Galerie Michel Rein is pleased to present the new video by Jean-Charles Hue: Tijuana Jarretelle le Diable (co-produced by L’âge d’or et École Nationale Supérieur d’Art de Bourges). Filmed during the artist’s third visit to Tijuana in 2011, the work revisits the neighbourhood and characters explored in his 2009 series Tijuana, Carne Viva. This previous series was shown at Galerie Michel Rein in January 2010. I returned to tell my story to my friends with a beer in my hand, says Jean-Charles Hue. They understood my pain. They themselves believe that things are going from bad to worse here. They say it’s due to the arrival of this couple, El Tuerto (The One Eyed Man) and his wife Pretty Eyes. She is heavily pregnant and has been so for the past two years. They say that Pretty Eyes refuses to give birth to a child by her husband, who has a dirty reputation, and carries an evil eye over the city. Without really knowing why, I began to look for this couple in Tijuana just as I had looked for David. |
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