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Air de Paris: ALLEN RUPPERSBERG - No Time Left To Start Again /2 MONICA MAJOLI - Black Mirror /1 - 29 Oct 2010 to 11 Dec 2010 Current Exhibition |
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ALLEN RUPPERSBERG
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ALLEN RUPPERSBERG No Time Left To Start Again /2 Air de Paris a le plaisir d�annoncer la seconde exposition personnelle d�Allen Ruppersberg dans ses murs : trois nouveaux projets qui portent � nouveau sur les pratiques de la collection et la fa�on dont nous reconstruisons et vivons par des histoires toute exp�rience. Dans l'installation principale, No Time Left to Start Again / The B and D of R'n'R, l'artiste d�core des panneaux s�rigraphi�s de couleur vives (cibles, fanions et po�sie visuelle) avec des impressions couleur d��tiquettes de disques, de n�crologies de musiciens de rock n� roll et de photographies trouv�es, portraits de famille, d'adolescents styl�s ou rebelles, toute une population contemporaine des ann�es 40, 50 et 60, d�cennies qui voient cette musique popularis�e gr�ce au microsillon... Plus d'un millier de documents collectionn�s qui ne sont pas pr�sent�s sur les panneaux sont stock�s dans des cartons, compilant toutes les autres histoires possibles. Cette installation est la deuxi�me d�une s�rie de 5, un ensemble qui recouvrera une p�riode qui commence en 1921 avec le premier enregistrement de musique blues, jusqu�au d�but des ann�es 70, quand le rock n � roll devient le rock. L�artiste a produit �galement une compilation sonore sur les influences du rock'n'roll et ses diff�rentes formes, �quivalent sonore du voyage visuel autour de cette musique � laquelle invitent les panneaux. Les volumes 1 et 2 sont disponibles en vinyles � la galerie. Dans Spell for Creating a Familiar, Ruppersberg insiste sur la dimension participative et cr�ative de l'acte de lecture comme moyen de r�animation / revivification. Des extraits de textes d'un livre de magie � un sortil�ge qui donne vie � un objet inanim� - sont associ�es � des images de jouets miniatures. De sorte que l'�uvre pr�sente une histoire partielle qui ne peut �tre finie que par le spectateur d�chiffrant les images anim�es par un pouvoir pr� langagier, tout en lisant � voix haute le texte. L��uvre LA in the 70s pr�sente �galement textes et images dont l'association doit �tre faite par le spectateur. Un article de journal sur un restaurant de la ville de Los Angeles est morcel� et accompagn� de photographies de restaurants que l�artiste a prises en 1970. 11 ans apr�s le premier happening d�Allan Kaprow, 1 an apr�s l�exposition fondatrice �Quand les attitudes deviennent formes � � laquelle Allen Ruppersberg participait, c�est la grande �poque de l�art conceptuel. Nous avons �galement le plaisir de pr�senter trois nouvelles s�rigraphies uniques de l�artiste, qui d�clinent les questions qui reviennent sans cesse dans l��uvre de l�artiste (� Honey, I rearranged the collection� �), la m�moire collective de Los Angeles et des hommages � son panth�on personnel d�artistes disparus (Marcel Broodthaers, Guy de Cointet, Bas Jan Ader, Wolfgang Stoerchle, Jack Goldstein). Des expositions monographiques ont �t� r�cemment consacr�es � Allen Ruppersberg au Santa Monica Museum of Art (2009) ainsi qu'au Camden Arts Center de Londres (2008). Il participe aux prochaines expositions suivantes : The Last Newspaper, New Museum, New York (5 octobre 2010); Conjuring Houdini, The Jewish Museum, New York (31 octobre 2010), ainsi que dans des expositions au Museum Of Contemporary Art, Los Angeles, Pomona College Museum of Art, Claremont, ainsi qu'� l'Orange County Museum of Art, Newport Beach, dans le cadre de l�exposition-fleuve Pacific Standard Time : Art in L.A. 1945-1980, organis�e par Fondation Getty (automne-hiver 2011). ALLEN RUPPERSBERG No Time Left To Start Again /2 Air de Paris is pleased to present an exhibition of new work by Allen Ruppersberg titled No Time Left To Start Again / 2. Ruppersberg presents three new projects that focus upon the practice of collecting and the way in which we reconstruct and enliven narratives. In the large installation, No Time Left To Start Again/ The B and D of R �n� R , the artist adorns colorfully silk-screened pegboards�some revisiting the artist�s poems about music�with laminated color copies of record labels, album covers, found photographs of teenagers in alternative fashions of the 1940s, 50s, and 60s, and obituaries of rock and roll artists. Numbering over one thousand, reclaimed material that doesn�t fit onto the pegboards is stacked into boxes below, a visual reminder of the myriad of alternative narratives waiting at the periphery. The artist has also produced a compilation record of rock �n� roll�s diverse musical influences and manifestations, forming an audio soundtrack to echo the visual journey taken across the pegboards. In Spell for Creating a Familiar, Ruppersberg, as he has throughout his career, chooses to emphasize the participatory act of reading as a means of re-animation. Texts from a magic spell book are interspersed with tightly cropped images of miscellaneous miniature toys, presenting a partial narrative that can only be completed as the viewer attempts to decipher the photographs and read the spell aloud. Similarly, L.A. in the 70s presents text and images to be assembled and interpreted by the viewer. A 1980s Los Angeles Times article on a once-mysterious restaurant, The Original Spanish Kitchen on Beverly Boulevard, is juxtaposed with early 1970s snapshots of small eateries, creating a refreshed narrative for the city�s social and culinary structure. A large silkscreen of the same title layer images of Los Angeles landmarks and street scenes, with visual indicators of the city�s art community. Ruppersberg�s work has recently been the subject of solo exhibitions at the Santa Monica Museum of Art (2009) and the Camden Arts Centre in London (2008). His work will be included in the upcoming group shows: The Last Newspaper, New Museum, New York (5 October 2010); Conjuring Houdini, The Jewish Museum, New York (31 October 2010); and in exhibitions at the Museum of Contemporary Art, Los Angeles; Pomona College Museum of Art, Claremont; and Orange County Museum of Art, Newport Beach in conjunction with Pacific Standard Time: Art in L.A. 1945-1980 organized by the Getty Foundation (Fall/Winter 2011). MONICA MAJOLI Black Mirror /1 Exposition du 20 novembre au 18 d�cembre 2010 // Vernissage samedi 20 novembre de 16h � 21H Exhibition from November 20 to December 18, 2010 // Preview Saturday 20 November, 4-9 pm Air de Paris est heureuse d'annoncer la troisi�me exposition personnelle de Monica Majoli Monica Majoli est une artiste culte. Elle produit peu, voire tr�s peu d'�uvres. Elle travaille par s�ries, pour lesquelles elle met au point des techniques sp�cifiques. Elle s'est fait conna�tre au d�but des ann�es 90 avec une s�rie de peintures � l'huile de petits formats, repr�sentant des sc�nes homocore ou des d�tails de son propre corps (une griffure sur un poignet, la nuque d�gag�e de cheveux...). Plusieurs mois �taient n�cessaires � la r�alisation de ces ouvrages minutieux, peints suivant une technique � la Rubens, par l'application de multiples couches de liant et de couleur qui peu � peu font na�tre la profondeur d'un motif. Ainsi son autoportrait au godemich� Untitled (round), 1993-1995, en pied, qui a n�cessit� deux ans de travail. La deuxi�me exposition que nous avions faite avec Monica pr�sentait des sc�nes moins frontalement sexuelles, gouache et aquarelle utilis�es conjointement sur une m�me surface pour de d�licates situations foresti�res, hommes agenouill�s aux poings li�s et aux visages recouverts de cagoules, sous des arbres au feuillage automnal. De formats diff�rents, de petits jusqu'� tr�s grands, ces dessins rendaient avec un contraste in�dit des sc�nes sadomasochistes et rituelles dans un monde flottant et eth�r�, comme la repr�sentation des �tats que souhaitent atteindre les adeptes de ces pratiques. Cette p�riode dura 10 ans. Ce sont maintenant des portraits de femmes que Monica nous apporte de sa Californie, plans tr�s serr�s sur des profils au crayon de couleur, qui se dessinent en clair obscur sur des feuilles de papier noir. Portraits nocturnes r�alis�s de m�moire, ces �preuves incroyablement "l�ch�es" sont autant peintures que "Miroirs noirs", titre de cette derni�re s�rie. De l'aveu m�me de l'artiste : "La moiti� d'image qui se refl�te dans le miroir noir co�ncide � la fois avec l'�tat int�rieur de d�sir (elle repr�sente ses partenaires de m�moire) et la crise de la croyance de du pouvoir de repr�sentation de la peinture. Dans ces �uvres, c'est la surface elle-m�me qui prend en charge la dimension f�tichiste, plus que l'acte repr�sent�." Inutile de dire qu�on se tromperait � ignorer la dimension autor�flexive de ces dessins et peintures des plus rares, qui, pour appartenir pleinement au r�gime de la repr�sentation, en sont une mise en cause. Ou tout du moins une interrogation sur leurs dimensions psychologiques et affectives - f�tichistes en somme. Chez elle, le moyen de repr�sentation ne vise pas tant � faire image que r�v�ler les pulsions qui les motivent. Il n'est pas que le motif qui chez elle soit f�tiche. Monica Majoli est n�e en 1963 � Los Angeles, en Californie, o� elle vit et travaille. Ses �uvres sont dans les plus grandes collections am�ricaines : Judith Rothshild Foundation, MoMA (New York), Whitney Museum of American Art (New York), The Hammer Museum (Los Angeles) et The Getty Research Institute (Los Angeles). En 2006 elle participait � la Biennale du Whitney. ------ Et toujours : ALLEN RUPPERSBERG No Time Left To Start Again /2 jusqu�au 11 d�cembre 2010 ------ Air de Paris is delighted to be hosting Monica Majoli�s third solo exhibition. Monica Majoli is a cult artist. She produces few � very few � works. She works in series, for which she develops specific techniques. She made a name for herself in the early 1990s with a series of small oil paintings depicting homocore scenes and details of her own body, such as a scratch on her wrist or the bare nape of her neck. These minutely detailed works took several months to complete, as they were painted in a technique borrowed from Rubens, with multiple layers of binder and colour that gradually reveal the depths of the motif. Her full-length self-portrait with a dildo Untitled (round) (1993-1995), for example, took two years to complete. Our second exhibition of Monica�s work featured scenes that were less sexually explicit, combining gouache and watercolours to create delicate forest scapes, with men kneeling beneath the autumn trees, their hands bound and their faces hidden by balaclavas. These drawings � in a variety of sizes, from small to very large � represented ritualised sadomasochistic scenes, forming a striking contrast with the floating, ethereal setting, as if representing the state that the practitioners wish to attain. This period lasted ten years. >From California, Monica now brings us portraits of women, their profiles drawn in close-up in coloured pencil, forming a chiaroscuro effect on the sheets of black paper. These incredibly polished nocturnal portraits, drawn from memory, are as much paintings as her Black Mirrors � the title of her most recent series. As Monica herself admits, �The otherworldly half-image that is reflected by black mirror coincides with both the internal state of desire and a crisis in belief in representational painting. In these works, the surface itself holds the fetishistic power, rather than the act depicted.� It goes without saying that it would be wrong to overlook the self-reflexive dimension of these rare and special drawings and paintings, which are fully part of figurative art, while setting out to challenge it. Or at least to question their own psychological and affective aspects � in a word, their fetishistic dimension. In the art of Monica Majoli, the figurative mode is not intended so much to represent an image as it is to uncover the urges driving imagery. Motifs are not the sole object of her fetishism. Monica Majoli was born in 1963 in Los Angeles, California, where she lives and works. Her works have been acquired by some of the greatest American collections, including the Judith Rothschild Foundation, MoMA (New York), the Whitney Museum of American Art (New York), The Hammer Museum (Los Angeles), and The Getty Research Institute (Los Angeles). She took part in the Whitney Biennial in 2006. ------ And always ALLEN RUPPERSBERG No Time Left To Start Again /2 until December 11 2010 AIR DE PARIS 32 rue Louise Weiss 75013 Paris, France T. +33 (0)1 44 23 02 77 F: + 33 (0)1 53 61 22 84 http://airdeparis.com/ |
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